Pour entrer dans la ville fortifiée, il y avait primitivement trois portes : la première, appelée la Grande Pouterle ou Poterne se trouvait entre la maison des Révérends Pères Célestins de Colombier le Cardinal, aujourd'hui maison Cleux.
Les deux autres portes étaient situées aux extrémités de le Grande-Rue, une du côté du matin, l'autre du côté du soir, ou du faubourg.
Au dessus de ces portes, pour en défendre l'entrée aux ennemis, s'élevaient des frotifications appelées "Machicoulis". C'est là que se tenaient les défenseurs de la ville en cas d'alerte.
C'est là aussi qu'ont eu lieu, pendant plusieurs siècles, les réunions générales de la communauté, les élections consulaires, les adjudications publiques, Boulieu n'ayant jamais eu d'Hôtel de ville.
Les autres portent furent ouvertes plus tard et ne furent pas fortifiées : celle de la Rue des Chovetons entre la Mairie et la tour de Melle Vallet fut ouvert en 1679, celle de la Rue du Fort Antique en 1683.
Toutes ces portes hélas ont disparu faisant place à l'entrée des rues.
Il ne reste que l'arcade ogivale de la Rue Sous le Four.
Superficie: 945 ha ; Altitude: 420 m ; Population (en 2006): 2.129 habitants
La ville de Boulieu est située en Ardèche Verte, dans les vallées, au pied du massif du Pilat, sur la bordure orientale du Massif Central, à la limite des département de la Loire, de la Haute-Loire, de la Drôme, de l'Isère et du Rhône. Elle fait partie du canton Annonay-Nord et voisine des communes d'Annonay et de Davézieux. La plus grande ville à proximité de Boulieu-lès-Annonay est la ville d'Annonay située au Sud-Est de la commune à 3 km. La rivière la Deume traverse Boulieu-lès-Annonay.
Les habitants de Boulieu-lès-Annonay s'appellent les Bonloculiens et les Bonloculiennes.
Un peu d'histoire :
Boulieu était autrefois une petite ville fortifiée de la province du Languedoc.
Première trace du village en 1093 dans le Cartulaire en latin de St-Sauveur-en-Rue, où il est dit que Guigo d'Arnaldus lègua une vigne et une terre situées quartier des Osches, au prieur de Boulieu.
Au XIVe une forteresse flanquée de dix tours et trois portes d'entrée est autorisée par le seigneur Aymar de Roussillon. En 1635 est inauguré un couvent tenu par des Ursulines.
Le protestantisme, très fort à Annonay, est introduit à Boulieu en 1563. Le temple est démoli le 15 janvier 1625 par les dragons de Louis XIV. Les guerres de religion n'épargnent pas les maisons des faubourgs : 65 d’entre elles partent en fumée en 1575, ainsi que malheureusement la plupart des archives de la ville. La famine et la peste font rage à deux reprises mais les murs de pierres restent. Trois maisons nous rappellent le passé. L’une d’elles est classé monument historique. Sont également classés une statue de Marie Magdeleine venant du couvent des Ursulines et quelques objets dans l’église St Martin.
Communauté dirigée par deux consuls et quatre conseillers élus; la commune est un ancien relais de muletiers.
Anciennement la commune s'appelait Boulieu, elle a été renommée Boulieu-lès-Annonay en 1900.
Architecture : Cité médiévale fortifiée conservant le dessin de son enceinte carrée. Anciens remparts : restes de murs, 10 tours rondes (dont 5 conservées) et 1 porte. Nombres de tours coupées : 2 plus une tour qui a été consolidée et reconstruite autour (tour sur la ville) plus une tour qui à été complètement démolie en 1850, son propriétaire Louis Neime, ayant voulu y pratiquer une porte, elle s'écroula brusquement et il n'en reste aucune trace apparente. Total =9
La 10ème tour qui se trouvait sur le fort antique a été démolie en 1971 et cette tour avait été démolie en 1878.
Maisons anciennes : (Maison Girard) (MI). Vantaux et portes Renaissance, ferronnerie, fenêtres sculptées ; rue voûtée XVIème.
Puits 1650, rue du Puits-Nouveau.
Tour de la Pharmacie
Mairie : bâtiment XVe avec grilles et stalles.
Mairie de Boulieu-les-Annonay
(anciennement Maison des Célestins)
Ancien château de Charlieux.
Château de Mars XIXe.
Église fondée en 1275, XIIIe, agrandie et remaniée à l'époque Baroque XVIIE (en 1655), le clocher francomtois date de 1850.
Ancien couvent des Ursulines (statue de Marie-Magdeleine XVIe).
Statue de la Madone du Colombier XXème.
Curiosités : Site sur la Deûme, panoramas sur le Forez et le Vivarais.